En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
C'est une histoire d'amour gâchée par les circonstances. Par l'intervention du hasard.
Cette femme aux yeux de glace a désormais le regard vide. Pour lui, elle était un chemin illuminé dans sa nuit. Elle savait colorer de lumière la plus noire de ses journées, Sûre d'elle dans sa fragilité.
Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a séparés, A force de partager un univers peuplé de semblables tellement différents. Parce que l'harmonie des contraires, peut-être, n'existe pas. Ou alors quand, gravés dans le bref, Les coeurs battent une mauvaise chamade.
C'est l'insupportable désamour. Tout se noie dans l'usure d'un temps que personne se sait dompter. Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées D'une douloureuse ronde d'amour et de haine.
Maintenant, sa mémoire est encombrée Par les souvenirs pénibles des divergences et des brouilles. Et puis les non-dits aussi, Qui aggravent tout jusqu'à rendre plus sombres encore Les couleurs de ces instants pétrifiés.
Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable. Il est confronté à l'intense douleur d'une insoutenable séparation. Comment ne pas être submergé Par le chaos dévastateur De toute cette détresse ? Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore.
Il ne promène plus qu'une ombre déchue. Celle de sa passion meurtrie. Et il s'applique à ne plus vivre qu'au travers de l'absente. Mais le chagrin lui, est si présent, Qu'il ne sait plus que pleurer de ne plus pouvoir l'embrasser, Ne serait-ce que du regard.
Cette série de sketches courts met en scène toute une galerie de personnages interprétés par les comédiens de la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. Les Deschiens ont un style très personnel et reconnaissable
PERSONNAGES:
M. Morel : C'est le personnage principal de la série. Il est extrêmement rationnel, attaché à la vie quotidienne, et n'entend jamais utiliser la technologie moderne. C'est le stéréotype du Français « moyen » et il est hermétique à la culture (principalement aux livres).
M. Saladin : C'est un ami de M. Morel avec lequel il discute de toutes sortes de sujets. Il est la plupart du temps dans l'ombre de M. Morel et il cherche toujours à exprimer ses idées, bien qu'il ait du mal à les faire clairement comprendre. Les discussions qu'il entretient avec M. Morel sont souvent des quiproquos sur une expression à double sens (cyber café, bibliothèque, souris, cd-"rhum"...).
Mme Saladin (interprétée par est une femme autoritaire, soucieuse des apparences. Elle apparaît souvent comme commerçante, parfois comme professeur de langues étrangères.
Bruno Lochet: Un client de M. Morel qui a du mal à suivre ses explications.
Yolande : La femme de M. Morel. Elle suit souvent les préceptes de son mari sur l'éducation de leurs enfants. Elle représente elle-aussi un stéréotype : celui de la femme au foyer inculte.
Olivier : Le fils de M. Morel. Il essaye sans cesse de se cultiver en lisant des ouvrages de littérature classique (Gide, Yourcenar...) au grand dam de ses parents qui l'obligent à avoir des activités moins intellectuelles.
Atmen "Atomen" Kelif : Atmen Kelif, joue l'arabe de service qui se fait maltraiter verbalement et physiquement par M. Morel et M. Dusquesne.
Interview de Tary OWEN, musicien et ami d'enfance de Janis JOPLIN. Il parle des années passées sur les bancs de l'école avec elle. Il se rappelle sa liberté de parole. Janis était une des seules à protester contre la ségrégation envers les noirs.
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/Ou sur sa chaine Youtube: http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
Paris c’est Beriz Je suis Emira… ou Emir au féminin A Doha, au Qatar, il n’y a pas que des hommes Il y aussi des femmes… que vous pourrez voir sur la chaîne Al Jazira ou Al Arabya Qui assurent et rassurent sur la splendeur de notre condition féminine Qu’est-ce qu’on me reproche à moi, la digne représentante de ces riches princes du désert, d’être blanche ou de me laver avec de l’or noir ? D’être arabe ou d’être musulmane? D’être arrogante ou extravagante ? D’appeler Paris, Beriz ? De servir Beriz ou de me servir de Beriz De financer vos misères avec mes splendeurs ? L’argent? Non, je n’ai pas d’argent pour me payer les gens et les agents mais de l’or… de l’or… Pour sceller tous les sorts. Je rachèterai tous vos monuments et j’y inscrirais mon nom… Arabo-musulman Vos équipements, votre équipe, vos archétypes sentiront le sable du désert Le foulard que vous avez foulé au pied Et le turban que vous avez brûlé Oui, les arabes sont en train de vous racheter au plus bas prix… Parce que la putain universelle c’est bien l’Europe. Qu’on va transformer petit à petit en ourouba Terre d’arabes… avec Paris comme capitale ! Pourquoi vous ne me chassez pas moi de vos cités triviales? Pourquoi vous n’exigez pas de moi, une carte de séjour, un mot d’engagement pour votre république et vos valeurs merdiques ? Pourquoi vous déroulez le tapis rouge sous mes pieds ? En faisant comme si je n’avais aucun lien avec les islamistes que vous combattez ? Pourquoi vous ne dîtes pas à la une de vos journaux que je finance à la fois vos hôtels et vos bordels? Que j’alimente vos pulsions de vie, avec mes pulsions de mort? Que je vous fais rêver avec un David Beckham pour mieux vous faire crever en disposant de votre sésame ? Beriz… Beriz… je fais le pari que vous ne direz jamais à personne… que je vous hais Que je vous méprise Parce que vous êtes devenue une ignoble marchandise Les frères qui me renient aujourd’hui Me remercieront demain D’avoir sur vous la main mise Je suis le nouveau conquérant Vous êtes la conquise. Je suis le prestige Qui va vous étrangler, Madame la marquise !
Voilà qu'insérés au souffle grondent de lointains ouragans échappés d'un ciel d'hypothèses Tandis qu'un trait de voix tremblée épice la durée et fait coïncider la chair de l'instant à un désormais qui titube. Ton écho s'éloigne et la vie qui reprend s'est chargée grâce à toi d'un vertige de possibles. D'un pollen d'amour vibrant et propagé naissent déjà d'autres fleurs perlées d'émotion, lourdes de sourires à cueillir....
Pour cet encore Beau Moment que tu nous a offert ce soir-là Grande Dame GALIM, je n'ai que des Mercis à offrir .... Et c'est ridiculement peu.
Interview de Tary OWEN, musicien et ami d'enfance de Janis JOPLIN, sur les débuts de la chanteuse. Sa puissance vocale et son timbre. Une révélation pour elle-même et son entourage.
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/Ou sur sa chaine Youtube: http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
Nobody : on se vouvoie ou on se tutoie ?
Personne : je ne tutoie personne. Je vouvoie tout le monde.
Nobody : je vous remercie donc d’avoir accepté cette vidéo conférence
Personne: c’est une première, je l’ai accepté pour vous dire aussi que ce sera la dernière
Nobody : avec vous, on ne sait jamais si vous êtes différente ou indifférente
Personne: je ne suis pas la même que moi-même. Parce que je cultive la différence… le changement… le mouvement
Nobody : Pourquoi vous ne répondez à aucune invitation sur Facebook? Pourquoi vous évitez la confrontation… la conversation… l’échange tout simplement?
Personne : parce que je ne détiens pas la vérité… parce que je n’en poursuis aucune.
Nobody : ça n’exclut pas l’échange des idées
Personne: vous ne trouvez pas “normal” que je reste à l’écart d’un processus de dégradation dont vous faîtes tous les jours les frais ?
Nobody: je ne vois pas de quoi vous voulez parler ?
Personne: vous voulez que je sois solidaire de votre enfer de solitaire, que je m’inflige les châtiments que vous vous infligez et que je subisse les banalités que vous vous faîtes subir?
Nobody: parce que vous vous estimez au-dessus de la mêlée ?
Personne: pas au-dessus. Ni dedans. Je suis hors-jeu : offside
Nobody : vous vous prenez pour qui?
Personne : pour Personne… ce n’est pas un nom… mais un choix de vie.
Nobody: vous finirez par être écrasée par une majorité de plus en plus écrasante qui tisse des liens, créé des réseaux et fixe les règles du jeu.
Personne: oui, j’en suis consciente, une majorité dépourvue de confiance en elle-même, incapable de plaider une autre cause que la sienne, et qui s’exhibe pour se donner bonne conscience.
Nobody: tout doux! Tout doux! Nul n’échappe aux lois du marché. À l’offre et à la demande. Vous nous offrez une info scénario par jour… la moindre des choses c’est de tenir compte de notre demande… de notre envie d’en savoir plus sur vous, sur votre travail, sur votre vision du monde. C’est salutaire pour tout le monde.
Personne: non, ce n’est pas mon salut que vous cherchez, vous vous tourmentez et vous voulez que j’en fasse autant… partager vos tourments… pourquoi pas ? Seulement voilà… je n’y crois pas… je les trouve artificiels… votre mur est un mur de lamentations païennes devant lequel tout le monde pleure sur son sort.
Nobody: on pleure. Oui. Mais on rit aussi. On tombe et on se relève les uns, les autres. Nous sommes plusieurs. Vous êtes seule.
Personne: foutaise! Personne ne relève personne. En revanche je vous concède que vous n’êtes pas seuls à tomber… vous tombez bien ensemble. Facebook c’est la version laïque de la chute.
Nobody: mais c’est ça la vie : un monde qui vous tombe dessus… c’est inévitable
Personne: dois-je m’excuser parce que je fuis les dépendances ? Pourquoi voulez-vous me contraindre à une servitude analogue à la vôtre? En vérité, s’il en est une : vous vous êtes laissé prendre à une certitude et vous enviez mes incertitudes, mes allergies aux dogmes de la modernité vous êtes jaloux de ma liberté.
Nobody: pourquoi ne pas en débattre?
Personne: vous voulez que je me débatte au milieu des mêmes tortures que vous ? Vous voulez m’obliger à souffrir ce que vous souffrez et à chercher ce que vous cherchiez ? Pour la plupart… c’est l’âme-sœur… amour, gloire et banalité.
Nobody: les réseaux sociaux ont permis à certains de faire la révolution… d’opposer une véritable résistance aux tyrans… de divulguer les plus sombres raisons d’états.
Personne: qu’est-ce que vous voulez ? Me précipiter dans l’abîme de l’actualité? J’y suis déjà et à chaque fois que je rédige un billet, c’est pour rappeler qu’il y a aussi un sommet… un sommet pour tous et pour personne, qui exclut les romances et les confidences telles qu’on les pratique sur twitter ou facebook où l’on confond réflexe et réflexion, échanges et vidanges, ébats et débats.
Nobody: je croyais que vous étiez une femme libérée?
Personne: c’est pour ça que vous voulez m’enchaîner à vous-même, à votre cause, à votre insupportable solitude… vous vous ennuyez et ça vous fait souffrir… vous souffrez et ça vous ennuie. C’est un état petit bourgeois, de mômes qui n’ont pas trouvé de chat à fouetter.
Nobody: dans ce cas, je vous prie de ne plus publier vos putains de vidéos sur mon mur…. et je vais de ce pas me retirer de vos amis. Au diable Personne !